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Tout d’abord, le gaz naturel a la particularité d’être pauvre en CO2, ce qui est tout à fait bénéfique à l’environnement. Le prix du gaz naturel est aussi nettement plus bas que celui de l’essence et reste très facile à exploiter. Le principal inconvénient du gaz naturel est qu’il s’agit d’une énergie fossile. Il est donc limité. On ne peut également pas le trouver partout car le gaz est enfermé dans des gisements, dont le nombre est réduit. Selon les sources, les réserves estimées de gaz naturel vont de 55 ans à plus de 200 ans selon les méthodes d’extraction.
Le biogaz est une énergie 100% renouvelable, produite entre autre à partir des déchets verts, boues d’épuration, déchets de bois ou encore à partir du fumier. Le biogaz respecte particulièrement l’environnement, car il est neutre en CO2. Actuellement, 20% de biogaz suisse sont injectés dans le réseau gazier spécifiquement pour la mobilité. Si l’on tient compte des achats de biogaz des clients, 10 autres pourcents peuvent alors être comptés. On obtient donc une moyenne de 30% de biogaz qui circule dans les conduites souterraines.
Les STEP et les compostières, comme par exemple Ecorecyclage ou Fahrbiogaz, sont des exemples qui produisent du biogaz. Ce dernier est ensuite injecté dans le réseau (après un processus de nettoyage, de compression et d’odorisation).
Il ne faut pas confondre le biogaz produit dans les STEP avec le biogaz agricole. Celui-ci n’est pas injecté dans le réseau, il est seulement utilisé pour des utilisations sur site, comme pour chauffer la ferme et produire de l’électricité via une installation de couplage chaleur-force.
Contrairement au gaz naturel, qui est une énergie fossile, le biogaz est une énergie 100% renouvelable et neutre en CO2. Les 20% de biogaz injectés dans le réseau spécialement pour la mobilité permettent déjà une diminution des émissions de CO2 de 40%. De plus, il n’y a aucun coût supplémentaire, car le biogaz est acheminé dans les mêmes conduites souterraines que le gaz naturel. Cependant, les usines de production et de distribution, elles, sont particulièrement coûteuses.
Dans certains pays (où d’immenses quantités de déchets verts sont produites chaque jour, ex. Afrique), il est possible de créer son propre biogaz en utilisant le principe de la méthanisation. Cela demande du matériel et du temps, mais c’est possible. Les seuls coûts qui pourraient être engendrés sont ceux dus aux achats du matériel. Le biogaz produit pourra servir à de petites utilisations comme par exemple pour cuisiner. Il existe déjà des équipements clé en main pour un cabanon de jardin, mais cette pratique se destine principalement aux pays en voie de développement.
Le gaz naturel et le biogaz contiennent tous les deux du méthane (CH4). La seule différence entre les deux gaz se trouve au niveau de leurs origines. Le gaz naturel est une énergie fossile, produite il y a des millions d’années sous la surface de la terre, alors que le biogaz est une énergie 100% renouvelable produite à partir de la fermentation organique de déchets verts.
On parle toujours de biogaz en complémentarité avec le gaz naturel. Pour le moment, ce mix est composé à 80% de gaz naturel et à 20% de biogaz, mais nous avons la volonté de réduire cet écart et d’augmenter la part de biogaz (jusqu’à 30%). Il s’agit donc d’un mix évolutif et prometteur pour l’avenir.
Le gaz naturel/biogaz peut aussi bien être utilisé dans les ménages comme pour la cuisine et le chauffage qu’en milieu industriel pour des processus nécessitant une grande quantité de chaleur (pasteurisation du lait, chimie, production de bitume, etc.). Il peut encore être utile à l’artisanat (gastronomie, blanchisserie,…) et même, plus récemment, à la production décentralisée d’électricité.
Le biogaz est en effet plus cher que le gaz naturel tout simplement car sa production, son traitement et sa distribution demandent des infrastructures plus complexes que celles destinées au gaz naturel.
Le stockage est l’un des points forts du gaz naturel. Il est très facile de le stocker dans les 20’000 km de conduites souterraines suisses dédiées au transport, dans des cavités rocheuses hermétiques ou encore dans des bouteilles comme c’est le cas dans une voiture ou à la station-service. En augmentant la pression, il est possible d’augmenter la quantité de gaz naturel stockée, raison pour laquelle la pression des bouteilles dans une voiture avoisine les 250 bar. Il peut aussi être liquéfié à très basse température (-160°C env.), ce qui permet de réduire d’environ 600x son volume, on parle alors de gaz naturel liquide (GNL) et peut ainsi être transporté via la mer par navire méthanier.
Le prix du gaz naturel/biogaz se décompose de la manière suivante : le prix de la molécule ainsi que de l’agent odorant (Mercaptan), les frais de transport, de distribution et pour finir, différentes taxes. Il faut savoir que la Confédération exempte le biogaz de la taxe sur les huiles minérales et réduit ainsi le prix du carburant puisque le mix standard à la pompe contient déjà 20% de biogaz.
Le power-to-gas (traduit littéralement : électricité à gaz). Les centrales hydrauliques, éoliennes ou encore solaires produisent souvent de l’électricité en trop grande quantité ou à des moments pendant lesquels on n’en a pas besoin. La solution pour ne pas perdre tout ce courant excédentaire serait de le transformer, via une pile à combustible (permettant de séparer l’oxygène de l’hydrogène), et ensuite d’injecter, soit directement de l’hydrogène dans le réseau gazier, ou en ajoutant du CO2, ce qui recrée du gaz naturel synthétique (méthane), aussi appelé E-gas.
Toutes ces appellations définissent le même produit. Le CNG (compressed natural gas) aussi appelé GNC (gaz naturel comprimé) ou encore GNV en France (gaz naturel pour véhicule) sont des autres noms pour le gaz naturel/biogaz, c’est-à-dire le méthane utilisé comme carburant dans les voitures qui roulent au gaz naturel. L’acronyme CNG, logé à l’intérieur d’un losange, est le logo officiel utilisé dans le monde. C’est ainsi que le produit est nommé sur les autoroutes ou identifié sur la station de remplissage. Ce gaz circule dans les gazoducs souterrains.
Le gaz naturel est un hydrocarbure composé à plus de 90% de méthane (CH4). Il est incolore et inodore. Il s’agit d’une énergie fossile qui se trouve dans des gisements souterrains, créés il y a plusieurs millions d’années. Pour l’extraire, on procède au moyen d’un forage, ce qui consiste à creuser un puits et à y introduire des tiges d’où va s’écouler une boue spéciale. Celle-ci, par une réaction complexe, va permettre aux bouts de roches et aux potentiels échantillons de gaz de remonter à la surface. On perce alors plusieurs de ces trous afin de délimiter le plus parfaitement possible l’étendue du gisement.
COMPARER
Si l’on considère le même modèle de la même marque, une voiture au gaz naturel/biogaz peut parfaitement atteindre la même puissance qu’une voiture qui utilise de l’essence. Les puissances actuellement proposées permettent une conduite sportive et plus que plaisante en montagne.
Abstraction faite de la marque et du modèle, la voiture peut en général rouler au gaz naturel entre 180 et 470 km. Si nous ajoutons le réservoir d’essence, le véhicule peut, en moyenne, atteindre 1’100 km, offrant ainsi une autonomie supérieure au diesel. La capacité des réservoirs dépendent du modèle choisi.
Les moteurs thermiques qui fonctionnent à l’essence ou au diesel ne vont pas disparaître du jour au lendemain. Bien au contraire, le gaz naturel/biogaz va prendre de plus en plus d’ampleur. Deux nouvelles stations viennent d’ailleurs d’être construites en Suisse Romande.
Le GNL ou gaz naturel liquéfié (en anglais LNG) est simplement le gaz naturel comme nous le connaissons mais transformé sous forme liquide. À pression atmosphérique et à une température de -160°C, le gaz se liquéfie. Cette opération est utile pour réduire le volume du gaz, qui, sous forme gazeuse, prend une grande place et devient donc plus difficile à stocker. Ainsi, sous forme liquide, son stockage n’est plus un souci. Le gaz liquéfié est principalement acheminé par bateaux méthaniers. Il est ensuite réchauffé et injecté dans le gazoduc, en général directement dans les terminaux portuaires. Grâce à sa valeur énergétique et au peu de place qu’il occupe, certaines sociétés ont déjà acquis des poids lourds roulant au GNL, ce qui permet au conducteur de couvrir jusqu’à 1’500 km avec un seul plein.
En Suisse, en moyenne, il y a une station de gaz naturel/biogaz tous les 15 km sur les routes principales. En cas de panne sèche, il est cependant tout à fait possible de continuer sa route en direction de la station suivante à l’essence. Lors d’un voyage à l’étranger, il est essentiel de planifier la route car le réseau peut être moins dense, particulièrement en France. Pour aider dans la planification, le site internet Gibgas dispose d’un planificateur de trajet. En route, nous recommandons l’application « CNG Gibgas » disponible sur l’app store ou sur google play. Avant de quitter la zone que l’on parcoure habituellement, nous recommandons de faire le plein des deux carburants. Lors de grands trajets, il est aussi important de faire des pauses. Alors pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable tout en planifiant son itinéraire en fonction des stations de gaz naturel/biogaz ?
Le gaz naturel/biogaz est le carburant fossile le plus propre car ses émissions de CO2, de NOx (oxyde d’azote) et de particules fines sont particulièrement faibles. Aucun carburant ne peut être considéré comme propre car, quand il y a combustion, il y émission de substances non souhaitées. Par contre, si l’on compare le gaz naturel additionné de biogaz comme c’est actuellement le cas à la pompe, on peut dire que ce carburant est plus propre que le diesel ou l’essence. Rouler au gaz naturel/biogaz, c’est adopter un comportement responsable envers l’énergie que l’on consomme, mais c’est aussi adapter son moyen de transport à l’usage que l’on en fait le plus fréquemment.
Les particules fines sont de toutes petites particules en suspension dans notre atmosphère. Elles peuvent être dangereuses car elles ont la capacité de pénétrer et infecter nos voies respiratoires Elles créent également des noyaux autour desquels de nombreux polluants, comme par exemple le plomb, viennent se regrouper, formant ainsi des particules extrêmement toxiques. Il n’y en a pratiquement aucunes dans le gaz naturel, ce qui rend cette forme d’énergie très propre. Faites le test ! Après avoir cuisiné sur une cuisinière au gaz, passez simplement le doigt sur la partie en contact avec les flammes (après refroidissement, bien entendu), votre doigt restera parfaitement propre !
L’efficience c’est réussir à atteindre le maximum de résultats en utilisant le minimum de moyens mis à disposition.nnDans le cas de la production d’un véhicule au gaz naturel/biogaz, il n’y a pas à proprement parler de gain d’efficience si l’on compare sa production à une voiture à essence ou diesel. Par contre, si on compare la production de ces voitures (gaz, essence ou diesel) avec une voiture électrique, l’énergie grise nécessaire à produire les batteries, l’allégement du châssis, etc… rend un bilan très défavorable à la voiture électrique. Lors de l’usage, un véhicule électrique devient intéressant. Il est vrai qu’un moteur électrique ne chauffe que très peu et transmet à plus de 90% son énergie à la roue alors qu’un moteur thermique traditionnel émet la plus grande partie de l’énergie injectée en chaleur non souhaitable. Si l’on compare l’efficience de l’essence avec le gaz naturel, elle est pratiquement identique. Léger avantage au diesel plus efficient que le gaz naturel ou l’essence. Lors de la gestion de fin de vie, les véhicules thermiques ont là encore un avantage car les filières de recyclage sont connues et déjà largement rompues à la spécificité des différents composants de la voiture, alors que pour la voiture électrique, la batterie posera, elle, un défi supplémentaire pour laquelle l’industrie n’a pas encore toutes les solutions.nnQue la voiture soit électrique, au gaz naturel/biogaz ou alimentée avec un carburant traditionnel, le moins on l’utilise au profit d’autres moyens de transports collectifs ou doux, le plus efficient sera le déplacement. Pour une mobilité efficiente, il faut d’abord réfléchir en termes de trajet à couvrir et non en termes de moyen de transport. Une voiture ne sera jamais écologique !
Les bonbonnes sont placées sous le châssis du véhicule à la place de la roue de secours qui est remplacée par un kit de dépannage usuel. De ce fait, le volume de l’habitacle est conservé dans sa quasi-totalité
Comme le gaz naturel/biogaz est incolore et surtout inodore, on y ajoute un agent qui lui donne une odeur (Mercaptan). Si une fuite de 1% de gaz se produit dans le véhicule, elle pourra immédiatement être détectée grâce à l’odeur. C’est seulement si la fuite prend de l’ampleur (autour des 14-15%) que cela peut devenir dangereux, mais les occupants du véhicule auront déjà été avertis bien à temps. De plus les réservoirs étant fixés à l’extérieur de l’habitacle, ce scénario est très peu probable. Les réservoirs de la voiture, généralement en acier ou en matières composites, sont soumis à une homologation particulière et contiennent des dispositifs contre le feu et la surpression, ce qui assure leur sûreté. Si le véhicule devait prendre feu ou que la pression dépassait les valeurs tolérées par le réservoir, une soupape libérerait le gaz vers le bas à l’extérieur. Les pompiers laissent généralement brûler la flamme jusqu’à épuisement du réservoir. L’essence, quant à elle, peut prendre feu à une température bien inférieure à celle du gaz naturel, autour de 250 °C pour l’essence alors que la température d’auto-inflammation du méthane est de 540°C.
Lors des crashs test qui ont été réalisé les résultats se sont révélés très positifs. Le réservoir de gaz n’a pas été touché car ils sont très bien protégés dans le châssis et lorsque la voiture a été mise en situation d’incendie, tous les dispositifs de sécurité ont parfaitement fonctionné, ce qui assure à la voiture une grande sûreté en cas d’accident. Le véhicule ne risque en aucun cas d’exploser.
Les véhicules électriques ou hybrides coûtent très cher par rapport aux véhicules au gaz naturel/biogaz. Le stockage du gaz est aussi plus facile que celui de l’électricité. Ceci s’explique principalement que le stockage d’une énergie primaire est bien plus facile que le stockage d’une énergie secondaire comme l’est l’électricité. De plus dans le cas d’un véhicule au gaz naturel/biogaz, le même moteur est alimenté au gaz et à l’essence alors que dans une hybride électrique, il y généralement un 2ème moteur en plus du traditionnel moteur thermique ce qui augmente automatiquement le coût du véhicule.
Les prix entre des voitures à gaz et à essence ne diffèrent pas énormément. En règle générale, les véhicules à gaz sont légèrement plus chers mais ils coûtent ensuite moins en terme de carburant, de taxes et d’assurances. Le carburant a droit à une réduction des taxes car il respecte plus l’environnement que les carburants traditionnels et le consommateur bénéficie généralement d’une participation de la part du fournisseur de gaz déduite au moment de l’achat.
On ressent très peu de différences au volant d’une voiture au gaz naturel/biogaz. On relève généralement une conduite plus silencieuse et une accélération plus franche. Les nouveaux moteurs sont pratiquement tous équipés d’un turbo ce qui procure des sensations en tous points comparables à des véhicules traditionnels.
La Confédération réduit l’impôt sur les huiles minérales pour le gaz naturel (la part de biogaz est exemptée de la taxe) car elle soutient et met en avant les carburants qui sont plus respectueux pour le climat et l’environnement. De ce fait, le prix du gaz naturel/biogaz est réduit par rapport à celui de l’essence. De l’autre côté, comme ce carburant est encore peu connu, l’industrie gazière propose des prix attractifs pour attirer et fidéliser le client.
Les véhicules à gaz naturel/biogaz ne peuvent parfois pas être équipés de baies vitrées sur le toit, pour des raisons de poids, et, selon le modèle, de crochet de remorquage. Les modèles 4×4 ne sont actuellement pas encore disponibles car l’axe de transmission occupe déjà la place où les bouteilles de gaz trouvent leur place habituellement. Par contre, toutes les aides à la conduite équipent déjà les modèles les plus modernes (tel que le lane assist, le régulateur de vitesse adaptatif, le parcage automatique et aide au parcage, la reconnaissance des panneaux de signalisation, etc…), sont disponibles dans les voitures au gaz naturel/biogaz.
Le GPL (gaz de pétrole liquéfié) ou en anglais LPG (liquefied petroleum gas, acronyme qui sert à l’identifier sur les autoroutes) est en grande partie constitué de butane et de propane et est issu du raffinage de pétrole. Le GPL N’EST PAS INJECTABLE OU UTILISABLE DANS UNE VOITURE AU GAZ NATUREL. Le GPL est un gaz stocké sous forme liquide à une pression assez basse et est plus lourd que l’air, alors que le CNG est plus léger que l’air et est stocké à haute pression (250 bar). Les véhicules roulant au GPL sont interdits dans bon nombre de parkings souterrains car en cas de fuite, ce gaz stagnerait au sol. Par contre, si une fuite devait arriver dans une voiture roulant au CNG, le méthane s’échapperait vers le haut car plus léger que l’air et se dissiperait très rapidement, ce qui ne créerait aucun danger.
Non. Il ne faut pas confondre CNG et GPL. Les voitures qui roulent au CNG (compressed natural gas) peuvent tout à fait utiliser les parkings souterrains alors que ceux roulant au GPL (gaz de pétrole liquéfié) y sont le plus souvent interdits.
ACHETER
Le contrôle des bouteilles de gaz tous les quatre ans est généralement effectué lors du service habituel et peut engendrer 1 à 2 heures supplémentaire de travail au mécanicien.
On peut tout à fait reconnaître un véhicule qui roule au gaz naturel/biogaz sans être un expert en la matière. Tout d’abord physiquement, sur la voiture, le logo avec la feuille est souvent visible. Si l’on observe la trappe à carburant, il y l’accès au réservoir à essence avec, en plus, un embout permettant de raccorder le pistolet pour le gaz naturel/biogaz. Sous la voiture, on peut distinguer le cache mettant les bouteilles à l’abri des chocs. On peut encore voir qu’il s’agit d’une voiture au gaz naturel/biogaz sur le compteur figurant sur le tableau de bord car il indique l’état de remplissage des deux réservoirs et finalement sous le capot, il y a une rampe d’injection supplémentaire permettant d’alimenter le moteur. On peut aussi reconnaître une voiture au gaz naturel grâce à l’appellation des fabricants à l’arrière de la carrosserie, comme NaturalPower chez Fiat et Iveco, G-Tec auprès de Skoda, TGI pour les VW et Seat, G-tron chez Audi, Natural Gas chez Mercedes, etc.
Un véhicule au gaz naturel/biogaz possède un moteur bivalent, c’est-à-dire que la voiture permet l’utilisation de 2 carburants distincts. Lorsque le réservoir de gaz est vide, le moteur commute automatiquement sur l’essence, et tout ceci sans que le conducteur ni les passagers ne perçoivent le moindre changement. Le réservoir d’essence qui équipe toutes les voitures au gaz naturel/biogaz a deux rôles : faire monter en température le moteur par temps froid et comme réserve lorsqu’il n’est pas possible de faire le plein de gaz naturel/biogaz. La quantité de gaz et d’essence que les réservoirs peuvent contenir dépend de la marque et du modèle de la voiture.
La valeur résiduelle d’un véhicule au gaz naturel/biogaz se rapproche de plus en plus de celle des véhicules traditionnels, car les voitures de dernière génération sont très fiables et de plus en plus demandées en seconde main. La valeur résiduelle détermine généralement le prix, calculé sur la base de la cote Argus, qu’un revendeur peut espérer tirer du véhicule.
Il tout à fait possible de convertir un modèle essence au gaz naturel/biogaz. Toutefois, le processus est long, compliqué et cher (travail sur la carrosserie, suppression d’espace dans le coffre, homologation, etc.) Aujourd’hui, les modèles de série au gaz naturel/biogaz répondent aux besoins des utilisateurs et sont adaptés au mieux pour être efficients avec les 2 carburants. Il n’est donc pas nécessaire de procéder à des transformations spécifiques.
Il n’existe actuellement (état janvier 2019) aucun véhicule 4×4 d’usine disponible en Suisse. La raison en est que l’axe de transmission permettant d’entrainer les roues arrières prend la place des bouteilles de gaz, ce qui représente un défi technique. Cependant, le premier SUV en traction est annoncé auprès de la marque Seat. Il va s’agir de l’Arona, qui a été présentée au Mondial de l’auto de Paris en 2018 et sera livrable courant 2019 en Suisse. D’autres marques, pas encore présentes en Suisse, ont aussi dans leur catalogue des SUV. Le constructeur tchèque Skoda a promis de lancer prochainement son prototype Vision X, présenté au Salon de l’auto 2018 à Genève, avec la particularité d’avoir un entrainement des roues arrières à l’électricité. Ce véhicule sera également équipé de réservoirs à essence et au gaz naturel/biogaz. D’autres marques comme Dodge RAM proposent des modèles mais pour le moment pas disponibles en Suisse.
Il est possible d’acheter des voitures au gaz naturel/biogaz d’occasion. Pour une sélection large, le site Comparis recense toutes les offres disponibles sur différentes plateformes. Pour n’obtenir que les modèles au gaz naturel/biogaz il faut choisir l’option « Recherche avancée » puis « Carburant » -> gaz.
Oui, il est tout à fait possible de réaliser un essai, ce dernier se fait en règle générale auprès d’un concessionnaire de la marque choisie. Il est également possible d’arranger un essai via l’onglet www.mobilite-gaz/contact
On n’est pas obligé de décorer le véhicule mais cela aide à rendre plus visible une forme de mobilité encore peu connue. En marquant le véhicule, il en découle aussi une certaine forme d’appartenance. Cela peut aussi servir en cas d’accident de la route car les pompiers seront ainsi informés du premier coup d’œil quelles précautions à adopter. Si vous désirez affirmer votre soutien de manière différente, nous finançons le design et le marquage du véhicule.
A l’heure actuelle, l’industrie gazière participe financièrement aux promotions en commun avec les différentes marques qui proposent des modèles au gaz naturel/biogaz. Il n’y a pas de rabais supplémentaires émanant des entreprises gazières (sous réserve d’une action spéciale). Par contre certaines communes offrent une subvention spéciale pour des véhicules plus propre sous réserve de conditions généralement publiées sur leur site internet.
Il y a deux autres avantages financiers dont il est possible de bénéficier, il s’agit de rabais sur la prime d’assurance ainsi que d’une réduction à l’immatriculation déterminé en fonction soit de l’étiquette-énergie soit des émissions de CO2.
Non, on peut très bien conduire un véhicule au gaz naturel/biogaz avec un permis standard.
Non, cependant, si les réparations concernent l’alimentation au gaz naturel/biogaz, il est alors préférable de, soit vous rendre auprès de votre concessionnaire habituel, ou soit de consulter le répertoire des garages agréés par la Société Suisse de l’Industrie Gazière et des Eaux (SSIGE).
Tout comme un véhicule à essence, les voitures au gaz naturel doivent suivre un entretien régulier qui est soumis à des normes de sécurité élevées. Hormis cela, les bouteilles de gaz doivent être vérifiées tous les quatre ans. Un garagiste formé par la Société Suisse de l’Industrie Gazière et des Eaux (SSIGE) vérifiera l’étanchéité et l’intégrité du réservoir.
ROULER
Il est possible de faire le plein dans près de 150 stations qui proposent du gaz naturel/biogaz en Suisse. Trouvez la station la plus proche de chez vous sur notre site : Mobilité Gaz. Vous pouvez également télécharger l’application « Gib Gas CNG», sur laquelle toutes les stations au gaz naturel/biogaz de l’Europe sont répertoriées.
Pour la simple et bonne raison qu’il ne s’agit pas d’une activité habituelle pour un gazier, dont le rôle principal est la distribution de gaz naturel pour le chauffage ou la chaleur industrielle. Les stations proposant une pompe au gaz naturel/biogaz ont généralement conclu un partenariat avec l’entreprise gazière locale et louent l’emplacement pour mettre le produit à disposition du client final. Cependant, l’entretien de la pompe se fait directement par l’entreprise gazière ou une société mandatée à cet effet. N’hésitez en aucun cas à appeler le numéro figurant sur ou à proximité de la colonne et surtout, signalez tout défaut de fonctionnement via l’application interactive « CNG Gibgas » (onglet « renseignement statut » (Statusmeldung)), ce qui permettra à l’entreprise locale d’agir au plus vite. Toutefois, avant de mettre en défaut l’installation, se renseigner auprès du personnel de la station. Il y a peut-être juste un travail ponctuel (vérification par le gazier) et non une vraie panne !
La plupart des sociétés gazières qui fournissent le carburant ainsi que le gaz naturel utilisé pour le chauffage sont principalement des services industriels public ou parapublic rattachés aux communes. La vente de gaz naturel assure une rentrée d’argent importante contribuant ainsi largement à couvrir les coûts de fonctionnement de la commune propriétaire.
Chaque entreprise gazière locale décide elle-même du prix auquel elle désire vendre son produit, ce qui peut mener à des différences de prix selon les régions. Nous ne pouvons que recommander de faire jouer la concurrence et de profiter des meilleurs tarifs grâce à l’application « Gibgas » qui fournit également les prix pratiqués à la colonne
Pour qu’il soit possible de faire le plein, le gaz naturel/biogaz a d’abord été acheminé par des conduites souterraines, permettant, contrairement aux autres carburants d’éviter tout transport routier. A la station, le gaz est prélevé des conduites passant à proximité et il est comprimé via un compresseur pour être stocké à une pression très élevée d’environ 300 bar. Le gaz naturel/biogaz est pré stocké pour assurer la rapidité du plein. Lorsque le pistolet est connecté à la voiture, le gaz va se déverser dans le réservoir de la voiture pour atteindre environ 250 bar dans les bonbonnes de la voiture. Il est fréquent que le réservoir de la voiture accepte une quantité différente de gaz selon la puissance du compresseur. Plus le gaz est comprimé plus le nombre de kilogrammes dans le réservoir sera élevé.
Une partie du carburant nécessaire au véhicule est injecté sous forme de biogaz (20% pour la mobilité) et le reste est du gaz naturel. C’est le plein dit « standard ». Dans certaines stations, il est possible de demander un plein 50/50 ou 100% de biogaz. Plus la part de biogaz est élevée plus le prix au kg sera élevé.
Il faut savoir que le biogaz se vend principalement sous forme de certificat. En Suisse, il existe une juridiction qui s’occupe de vérifier que les producteurs injectent bien les quantités attestées par le certificat. On peut également obtenir une part de biogaz supplémentaire directement à certaines pompes (Signy, Payerne, Bulle) ou par l’achat d’un certificat calculé en fonction de votre consommation auprès de la société Energiapro, qui produit un biogaz romand grâce principalement à vos déchets verts. Pour ce faire veuillez simplement remplir la demande de contact.
Il faut savoir que le gaz naturel qui est injecté dans la voiture est stocké dans des bouteilles positionnées en bordure de la station-service. La pression du stockage peut avoisiner les 300 bar, pression qui doit être plus élevée que la pression finale acceptée par les bouteilles de votre voiture (environ 250 bar). Il est nécessaire, pour que le remplissage des bonbonnes s’effectue correctement, que la pression du départ soit plus élevée que la pression des bouteilles dans le véhicule. Le transfert du gaz se passe donc à haute pression, ce qui engendre ce bruit qui peut surprendre. Le pistolet de recharge est prévu pour supporter cette pression et il n’y a donc aucun risque, si le pistolet est bien mis en place (poignée du pistolet bloquée en version enfoncée). Lorsque l’on relâche la poignée, grâce au loquet indiqué par deux flèches sur le pistolet, la pression se relâche et cela engendre, là également, un bruit qui est tout à fait normal. Normalement, on ne devrait à aucun moment sentir l’odeur caractéristique de l’agent odorant. Dans le cas contraire, n’hésitez pas à en faire part au personnel de la station-service.
Le gaz naturel est un gaz inodore et incolore. Pour pouvoir détecter une potentielle fuite, un agent odorant est ajouté : le Mercaptan. C’est ce dernier qui est responsable de l’odeur comparable à de l’œuf pourri du gaz.
Merci de bien vouloir le signaler au personnel de la station et dans un deuxième temps, merci de bien vouloir annoncer sur l’application GibGas via l’onglet « renseignement statut » (Statusmeldung). Avant de repartir, pensez à vérifier l’état de remplissage du réservoir d’essence et grâce à la même application, choisissez la station la plus proche.
L’indice d’octane (mesure la résistance de l’auto-allumage d’un carburant utilisé dans un moteur) est de 130 pour le gaz naturel et de 95 pour l’essence. Cela explique pourquoi la combustion du gaz naturel dans le moteur est plus silencieuse que celle de l’essence.
Le gaz en général se mesure en kg ou en volume, unité qui vous sera ensuite facturée à la caisse de la station. L’indication sur le totem en équivalent-litre, qui permet de comparer dans une unité compréhensible par tous les automobilistes, a été autorisée par la Confédération. Le calcul est simple, 1 kg de gaz comprend environ 14 kWh d’énergie, alors qu’1 L d’essence équivaut à environ 9,5 kWh. En effectuant la règle de trois pour comparer la quantité d’énergie contenue dans 1 L d’essence et 1 kg de gaz, on obtient donc que 1 kg de gaz équivaudrait à 1,47 L d’essence. Les prix indiqués au totem s’appliquent uniquement à l’essence vs gaz. Pour une comparaison avec le diesel, il faut utiliser un facteur de 1,35 L de diesel qui équivaut à 1 kg de gaz naturel.
Pourquoi est-ce que l’on n’arrive pas, dans certaines stations, à remplir le réservoir en entier ?
La pression du gaz dans les bouteilles de stockage en bordure de station peut varier selon l’équipement de compression, la température et l’altitude. Plus la pression des bouteilles de stockage est élevée, plus la pression, donc la quantité dans les réservoirs, sera élevée. Pour rappel, on paye le gaz naturel au kg, peu importe le volume, qui peut fluctuer.
ANTICIPER
L’idéal serait en effet de pouvoir, dans le futur, remplacer tout le gaz naturel actuellement présent dans les conduites par du biogaz et parallèlement par du gaz naturel synthétique (e-gas) Lien vers Power To Gas. L’industrie gazière s’efforce d’augmenter la part de biogaz pour la mobilité régulièrement (actuellement 20%) et a comme objectif d’atteindre 30% dans les prochaines années.
La majorité des voitures modernes au gaz naturel/biogaz est déjà conforme à cette nouvelle législation. Les émissions de CO2 dépendent de la consommation du véhicule, les véhicules au gaz naturel/biogaz sont réfléchis pour être le plus efficient possible mais dépendent fortement de la taille du véhicule et en partie de la conduite de l’automobiliste.
Le biogaz va encore grandement se développer dans les années à venir. La biomasse dont est issu ce méthane n’est pas infinie mais le potentiel est encore largement sous-exploité.
Selon plusieurs études, en regroupant presque tous les gisements et réserves connus à ce jour (gaz naturel extrait selon les méthodes conventionnelles autorisées en Europe), nous devrions encore avoir du gaz naturel pendant plus de 150 ans.